Petit résumé de cette journée bien ensoleillée. Retour sur ces très rapides mais intenses 55'18 de course pour l'ascension du col de Vence (11,8km 653D+) une épreuve courte qui change et casse le rythme de ma semaine de coupure avec de belles randonnées. Là je n'ai pas pu prendre des photos ni m'amuser à regarder les paysages, j'ai plutôt craché mes poumons mais avec un réel plaisir, de me retrouver dans le sud, pays natal de ma maman (ce qui signifie pissaladière niçoise au ravito) bon je confirme que les siennes sont meilleures mais ce n'est pas pour vexer les supers organisateurs de cette course qui ont aussi été très présent sur le parcours pour nous donner de l'eau ( que j'ai pris entièrement plus sur la gueule que dans le gosier... bref passons) Donc pour ceux qui ont aimé le précédent récit de course je continue : au départ nous étions serrés comme des sardines puisque mine de rien nous étions environ 400 ... du bleu du rouge du rose du violet ça me donnait déjà le tournis rien qu'à nous regarder ! Je pars comme d' habitude vite, très vite toujours un peu trop, en me disant encore une fois : Mallo tu t'enflammes tu vas pas tenir, mais je tiens? je tiens même très bien ces 4 premiers kilomètres en allure de sprint. Puis je ralentis un peu (et oui je ne suis pas Usain Bolt) , la pente commencent à se radoucir les zones plates se font sentir : j'ai l'impression d'adopter la technique inverse des autres concurrents : plat je me détends je ralentis et donc perds un peu du terrain mais côtes je reprends le dessus, et arrive à gérer ainsi sauf que le dénivelé n'est pas non plus très élevé et j'entends une féminine se rapprocher de moi. Là je me dis pas de panique je dois pas me déconcentrer je dois être à l'écoute de mes propres sensations, de toute façon pas de relâchement nous sommes à mi course. Je reprends du jus au 7eme kilomètre après une petite rincée d'eau fraîche (la chaleur est mon ennemie) j'ai chaud et je transpire des litres mais je n'ai pas voulu prendre d'eau car le format de course est trop rapide, c'est inutile, je voulais pas me prendre la tête. Je trouve enfin mon rythme puis je me place sur celui des garçons autour de moi, bonne indication qui me permet de me relâcher, arrivée au 9 eme kilomètre je ralentis la cadence, je sais typiquement que cela va me permettre de faire un gros boulot sur les deux derniers kilomètres : stratégie très payante les autres lâchent et j'accélère, je reprends du temps sur la deuxième femme et termine par un sprint et de très bonnes sensations... ligne franchie je regarde ma montre étonnée d'avoir pu planter une telle accélération, j'en avais peut-être encore un peu sous le pieds ? Certainement puisque que ce n'est que le début de la saison ! Mais les deux femmes devant moi je dois reconnaître qu'elles ont beaucoup de talent et que je suis encore en pleine apprentissage mais très heureuse de me confronter à ces figures : y a que sur le terrain qu'on peut se faire une idée du niveau et c'est aussi très sympa de contempler de telles performances aussi bien chez les filles que chez les garçons ! Bref on aura bien rigolé, bien mangé et bien roulé avec Éric le président de notre club CSSC où l'on s'est retrouvé comme deux gamins à jouer à celui qui fera bouffer le plus de goudron à nos adversaires respectifs ! Bravo à lui aussi d'avoir la pêche après 50 ans ( tu m'excusera de t'afficher hein !) et de véhiculer une belle image de la course en montagne ! (PS: l'année prochaine on demandera du rhab t'inquiètes !) Je termine cette course 3éme femmes,1ére espoirs et championne régional PACA